Comment transformer ses moments de doute en énergie positive
Que l’on soit sportif de haut niveau, adolescent confronté à ses premiers choix de « carrière », que l’on ait 15 ou 50 ans, il nous arrive à toutes les étapes de notre vie de douter de nous-mêmes, de ne pas savoir comment se sortir de situations complexes. Certains événements de notre vie personnelle ou la perspective d’événements à venir (examens, sélection pour un championnat, etc.) peuvent mettre à mal notre confiance et semer le doute en nous. Nous nous enlisons, notre énergie baisse et notre doute s’installe.
Pourtant, le doute peut être un catalyseur de transformation. Il existe des pistes à explorer pour trouver un nouvel élan.
Ne pas ignorer les émotions négatives
D’abord écouter ses émotions. Même si l’on pense être engagé dans un projet réfléchi, le cœur nous envoie des émotions négatives. Les ignorer peut être un choix, mais tant que nous ne décidons pas de nous préoccuper de ces alertes, le doute risque de subsister.
Ensuite, clarifier la nature de son doute. On peut douter de 2 manières : de sa capacité à mener à bien un projet, ou bien de la nature même ou le bien fondé du projet. Il faut savoir s’interroger pour actionner les pistes qui suivent afin de retrouver l’énergie, l’optimisme et le dynamisme nécessaires pour avancer.
La meilleure façon de contrer les émotions négatives générées par un manque de confiance en soi est de retrouver des émotions positives. Pour ce faire, il est nécessaire de prendre son temps et d’explorer ses valeurs motrices (plaisir, esprit d’équipe, etc.), identifier ses talents, se remémorer ses accomplissements passés.
Renoncer à certaines choses, pour une nouvelle énergie
Lorsque le doute concerne le bien-fondé ou la nature du projet, deux questions sont alors possibles : comment le projet actuel s’inscrit dans mon projet à plus long terme ? Et, dans quelle mesure ce projet respecte mon écologie (ma famille, mon développement personnel, mon développement financier, mes relations avec mes amis, etc.) ?
Une fois que l’on a répondu à ces deux questions, un travail complémentaire consiste à identifier les ajustements à apporter afin d’avoir un plein alignement avec nos objectifs long terme et notre écologie. S’il peut être important de savoir faire preuve de ténacité, la remise à plat peut aboutir à des renoncements au profit d’un renouveau et d’une nouvelle énergie.
Quoin-Lan POLAILLON
Truenorth Coaching – Coaching d’adolescents