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Tous les chemins mènent à Paris 2024

Votre enfant a entre quinze et dix-huit ans. Il lui a été détecté des capacités physiques peu ordinaires. Depuis quelques mois, il met encore plus d’ardeur à l’entraînement. Avec, en lui, un rêve flamboyant : devenir champion olympique à Paris.

 

Car malgré le « lénifiant » principe (l’important, c’est de participer), il sait bien que seule la victoire est belle, seul un titre peut changer durablement le cours d’une vie. C’est, sans doute, vôtrelogo-paris-2024 rôle de lui rappeler une cruelle vérité : ses chances de triompher sont minces. Si son sport, par exemple, est le volley-ball, il a une possibilité sur 23 millions de ceindre une médaille d’or (12 sélectionnés français pour 280 millions de licenciés dans le monde) à comparer avec la probabilité de trouver tous les chiffres du Loto : à peu près 1 sur 19 millions.

C’est votre devoir, en parallèle, de lui conseiller (ou de lui imposer) de poursuivre ses études ou son apprentissage. Car, peu se soucient de ceux, les plus nombreux, qui resteront au bord du chemin alors même qu’ils auront fourni presque autant d’efforts que les élus. Et, dans tous les cas, la vie est encore longue après la fin d’une carrière. Mieux vaut avoir des armes variées pour l’affronter.

Il existe pourtant un moyen plus aisé de participer aux Jeux olympiques. À partir de 2022, seront recrutés plus de 50 000 bénévoles. Exigence impérative : parler au moins deux langues. Si ce n’est le cas, il n’est pas trop tard. Vos enfants ont cinq ans pour devenir polyglottes : à vos marques, on your marks, auf die platze, en sus marcas…

Patrick Fillion